Les alternatives à l’avion pour voyager en France

Face aux dérèglements climatiques de plus en plus préoccupants, le secteur aérien est souvent accusé d’avoir un impact fortement négatif sur l’environnement, en contribuant par les émissions de CO2 à l’effet de serre. Il est aujourd’hui urgent, compte tenu de la situation qui ne cesse d’empirer, d’envisager d’autres alternatives de transport, dans une perspective de conscience écologiquement responsable permettant de limiter l’empreinte carbone.

Des chiffres inquiétants !

Chaque année, ce sont plus de 4 milliards de passagers qui fréquentent les aéroports et ce chiffre ne cesse d’augmenter. A l’heure actuelle, l’aviation civile est responsable de plus de 3 % des émissions de CO2 à l’échelle de la planète : 660 millions de tonnes de CO2 sont émises par les avions, soit environ 20 000 kilos par seconde ! Des chiffres qui doivent nous amener à réfléchir sur nos habitudes en matière de transport …

Le « flygskam »

Depuis quelques temps, le « flygskam » (traduire honte de prendre l’avion) venu de Suède semble gagner de l’importance en Europe, et des interrogations surgissent quant aux alternatives possibles pour éviter ce mode de transport très polluant. Si la question peut difficilement être résolue pour les trajets sur de longues distances, en revanche, il est souhaitable d’envisager d’autres moyens de transport pour éviter les vols intérieurs.

Le train, rapide

Pour une même distance, un trajet en TGV émet 40 fois moins de CO2 qu’en avion (soit 12 g par km). Alors pourquoi ne pas profiter d’un réseau ferroviaire rapide très développé en France ? Certains objecteront la contrainte temps. Mais si on fait le calcul du temps de vol additionné à celui des contrôles (passage aux douanes, formalités d’embarquement, etc.), la différence n’est plus aussi marquée ! Il faut également prendre en considération l’accessibilité, la gare étant souvent plus proche (en centre-ville) que l’aéroport (en périphérie, ce qui allonge le temps du voyage).

Le bus, pratique

Le bus est également une alternative possible à l’avion, beaucoup moins polluante puisque l’émission de CO2 n’est que de 110 g par km. Ce moyen de transport est certes moins rapide que le TGV, mais les équipements technologiques d’aujourd’hui en font un allié précieux : un grand nombre de bus effectuant des trajets de moyenne distance sont en effet équipés de la Wifi.

Le co-voiturage, économique

Enfin, dernière alternative possible, le co-voiturage peut permettre de réduire fortement l’empreinte écologique. Pour un véhicule à essence, l’émission de CO2 est de l’ordre de 150 g par km. En cas de co-voiturage, l’impact sur l’environnement est bien entendu réduit proportionnellement au nombre de passagers (une seule voiture au lieu de plusieurs).

Alors n’attendez pas qu’il soit trop tard pour changer d’attitude et adopter de nouvelles habitudes d’éco-citoyen, conscient et responsables face aux enjeux climatiques qui menacent notre planète … et notre vie d’humain !